10 – Louis Beauquis et Laurence Clerc

 

10 – Louis Beauquis et Laurence Clerc

Louis Beauquis, fils de Jean Baptiste, et Laurence Clerc se marient le 3 juillet 1765 à La Bâthie.

L’acte de mariage est assez surprenant car c’est le seul dans le registre qui ne comporte pas de témoins :

Je n’ai pas non plus trouvé de contrat de mariage alors que le père de Louis est assez « procédurié » et rédige de nombreux contrats devant notaire.

Les pères des mariés ne semblent pas être présents. Est-ce que le mariage n’était pas souhaité par les parents ?

Et pourquoi à La Bathie ? Laurence est veuve depuis 1758, et je n’ai pas trouvé sa trace depuis cette date. Laurence s’est peut-être placée dans la commune.

C’est aussi à La Bathie que sa demi-sœur viendra se marier 5 ans plus tard.

Le curé de La Bathie Philibert David qui les marie est le grand-oncle de Laurence, est-ce une piste d’explication pour le lieu ?

Le couple aura 4 enfants :

Un premier enfant Jean Baptiste nait à Conflans le 29 mars 1766, mais il décède 2 ans plus tard.

Le 26 février 1769 Laurence donne naissance à une petite fille Pernette qui ne vivra que 3 ans, puis le 15 juillet 1771 à un deuxième garçon nommé aussi Jean Baptiste, décédé avant 1781.

Leur quatrième enfant Pierre François nait le 15 octobre 1772.

Louis Beauquis meurt entre 1775 et 1779 (il est déclaré décédé dans le testament de son père) mais je n’ai toujours pas trouvé son acte de décès ni de testament.

Etaient-ils installés dans une autre commune ? Pourtant la publication du 3e mariage de Laurence aura lieu à Conflans…

En effet, à 44 ans, Laurence de nouveau veuve et en charge de son fils Pierre François alors âgé de 7 ans, se remarie en 1780 avec Etienne Blanc de Doucy, du même âge et lui aussi veuf depuis quelques mois.

Laurence s’éteint 4 ans plus tard en janvier 1784 et Etienne Blanc en octobre de la même année à l'hôpital Hotel-Dieu de Marseille où il est cité comme "robeirol" (portefaix). 

Dans son testament, Laurence lègue la majorité de ses biens à son fils unique Pierre François alors « absent du pays de Savoie ». Il n’a pas encore 12 ans, mais on suppose donc qu’il travaille déjà en France…  Puis il est de retour à Doucy dès 1788.    

C’est ainsi que la famille Beauquis fait son apparition à Doucy.